L’art de dire «je ne sais pas»

Tout d’abord, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012 puisque je ne l’ai pas encore fait. Mon premier article de 2012 porte un peu moins sur la gestion et un peu plus sur la pratique en général, mais je voulais tout de même le partager avec vous.

Je consulte souvent le blogue Freakonomics où l’économiste Steven Levitt et l’auteur Stephen Dubner commentent certains phénomènes du monde de tous les jours en utilisant des théories économiques, des statistiques, etc. Ils répondent à des questions essentielles à la survie de l’humanité telles que: «pourquoi les vendeurs de drogues habitent-ils avec leurs parents?», «est-ce que les agents immobiliers vous aident vraiment à vendre votre maison au meilleur prix?» et «comment calculer avec le plus d’exactitude qui gagnera le prochain Super Bowl?».

La semaine dernière, je suis tombé sur leur dernier podcast où ils traitaient d’un problème rencontré dans le monde des affaires, mais tout aussi présent dans le monde juridique: pourquoi est-ce que dire «je ne sais pas» est si difficile? Bon, en tant que juriste, on dit plus souvent «laissez-nous vérifier et nous vous reviendrons», mais le fait demeure qu’il est difficile d’avouer qu’on ne connaît pas la réponse à toutes les questions.

Le podcast est ici. Vous pouvez sauter à 1:40; le début est sans conséquence.