Risque du contrat à prix forfaitaire : l’exemple de SNC-Lavalin
Dans un communiqué de presse publié le 22 juillet, SNC-Lavalin a annoncé de nouvelles orientations stratégiques, qui incluent notamment « l’abandon » des contrats à prix forfaitaire.
Rappelons qu’un contrat à prix forfaitaire est un contrat pour lequel un prix global est fixé à l’avance pour l’ensemble des services à être exécutés. Dans un tel cas, le client ne peut pas demander une diminution du prix convenu au motif que la prestation de services a exigé moins de travail ou a coûté moins cher que prévu. Parallèlement, le prestataire de services ne peut pas exiger une augmentation du prix pour les raisons inverses. Dans ce type de contrat, le prestataire de services assume donc le risque de dépassement des coûts en cas de conditions imprévues. Sa marge de profit réelle varie selon sa capacité à respecter les exigences du contrat à un coût supérieur ou inférieur au coût initialement estimé.
SNC-Lavalin a justifié sa décision de ne plus soumissionner sur ce type de contrat par le besoin de diminuer ses risques et d’avoir des résultats financiers plus prévisibles et plus constants. Elle a cependant confirmé qu’elle va respecter ses engagements contractuels en lien avec des contrats à prix forfaitaire présentement en cours, tels que celui du Réseau express métropolitain (REM).