Le 12 avril dernier, le gouvernement Legault annonçait le financement d’un appel d’offres pour l’acquisition d’environ 1200 autobus urbains électriques.
Cette annonce donne suite à celle du premier ministre François Legault, à l’automne dernier, lors de son passage au sommet des Nations unies sur le climat à Glasgow, d’une enveloppe de 5 milliards de dollars destinée à l’achat de 2150 autobus urbains d’ici 2030. De cette enveloppe, 3,65 milliards de dollars proviendront du gouvernement du Québec, tandis que le reste sera financé par les sociétés de transport et le gouvernement fédéral.
Dans le cadre de ce projet commun, les sociétés de transport de Montréal, Laval, capitale (Québec), Longueuil, Lévis, Outaouais, Trois-Rivières et Saguenay ainsi que la société Exo effectueront un achat groupé, c’est-à-dire qu’elles s’uniront afin de s’approvisionner en autobus électriques. La Société de transport de Montréal est celle qui a été mandatée afin de piloter le projet.
Le niveau de contenu canadien exigé dans les contrats devra être d’un minimum de 25% et l’assemblage final des autobus devra s’effectuer au Canada, comme le prévoient les articles 95 et 99.0.0.1 de la Loi sur les sociétés de transport en commun[1]. Le gouvernement ne peut toutefois imposer l’exclusivité québécoise dans les contrats, et ce, en raison des nombreux accords internationaux en vigueur.
Cet engagement du gouvernement permettra ainsi au Québec d’électrifier 55% de son parc d’autobus urbains d’ici 2030, ce qui, à terme, devrait permettre à la province d’atteindre plus facilement sa cible de réduction des émissions de GES.
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site internet du gouvernement du Québec.
[1] Loi sur les sociétés de transport en commun, L.Q. 2001, c. 23.