La formation juridique remise en question

Comment les facultés de droit américaines ont-elles réagi suite à la terrible saison d’embauche que leurs finissants ont connu en 2011-2012? Elles ont réduit considérablement le nombre d’étudiants qu’elles acceptaient, certaines allant jusqu’à un tiers de moins.

Vous pouvez lire ici un très bon article provenant du Minnesota. On y explique entre autres que le nombre de prétendants a diminué aux plus petites écoles. Pas besoin d’être un devin pour prédire que ça allait se produire. Je crois d’ailleurs plus que jamais que certaines facultés américaines seront appelées à disparaître complètement.

Cet article sur le site Lawyerist est aussi intéressant. Dans ce dernier, l’auteur se questionne sur l’identité des gens qui ne veulent plus aller à la faculté de droit. Est-ce ceux qui voulaient faire un détour par la faculté de droit avant de se lancer en affaires? Peut-être que non, puisque les conditions du marché ne devraient pas les affecter, mais l’endettement additionnel pourrait les décourager. Est-ce ceux qui voulaient s’enrichir en devenant juriste? Aucune idée pour le moment, mais disons que certaines questions s’imposent.

Une chose reste cependant certaine: une formation juridique n’est jamais de trop, peu importe le domaine vers lequel on se dirige. En effet, qu’on parle de gens d’affaires, de médecins, de professionnels de l’approvisionnement, de politiciens ou d’ingénieurs, nul ne peut prétendre pouvoir ignorer les règles juridiques régissant notre société. Je maintiens donc que malgré les changements dans la profession, il faut que nos facultés demeurent fortes afin de continuer à former des individus contribuant à faire avancer notre société, peu importe leur carrière ultime. Remarquez qu’une formation juridique n’est pas essentielle pour faire avancer la société, mais gardons cette question philosophique pour un autre jour…