Pas de recomptage!

Il n’y aura pas de recomptage. En effet, malgré le résultat serré de la dernière élection papale, le choix de François ne sera pas contesté. D’ailleurs, c’est François pas de numéro en chiffres romains, car même s’il est le premier du nom, ce serait présomptueux de présumer qu’il y en aura nécessairement d’autres du même nom, ce qui alors entraînerait le besoin de les distinguer par lesdits chiffres romains. C’est un peu comme la Première Guerre Mondiale, qui, avant la Seconde Guerre Mondiale, était connue comme la Grande Guerre, par opposition par exemple aux petites gué-guerres de Napoléon (tout court, pas de numéro même si par la suite il y a eu des petits Napoléons moins importants mais avec lesquels il n’y a pas matière à confusion et qui n’ont pas en ce moment une exposition sur eux aux Musée des Beaux-Arts de Montréal). Donc avec la plus grande guerre qui a suivi, la Grande ne l’était plus et est devenue la Première.

Pour revenir à notre propos, il semble que, sans violer le secret du Conclave, ce qui est passible d’excommunication exécutoire nonobstant appel, j’ai perdu l’élection par un maigre minimum de 39 votes (le tiers des 115 cardinaux présents sur les 117 jeunes ayant droit de vote). Tout au plus, j’ai perdu par 115 votes. Comme vous, chers lecteurs mais pas les lectrices, j’étais techniquement éligible même si, comme François, je ne moussais pas ma candidature en toute humilité. Pour les lectrices, précisons que les femmes ne sont pas éligibles.

Pourtant, je croyais que les blogues sur le latin me positionnaient assez bien dans la course en apparence serrée.

  J’avais même concocté un blogue avec un titre en italien pour mousser mes chances d’accéder au poste, voiture blanche et résidence fournie. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de publier, pris de court par cinq tours rapides. Les cardinaux ont fait le point rapidement.

D’ailleurs, manquant de temps et d’espace, nous devrons passer au volet « juridique » de ce blogue juridique uniquement dans la prochaine parution. A tout le moins, nous aurons établi ici que Édilex.com ne se livre pas à une censure démesurée de ses blogueurs. Arrivederci !