Bonne nouvelle ! Un Québec plus en santé

Dans la foulée des conséquences dévastatrices de la Covid-19 sur la province depuis mars dernier, il est utile et pressant de souligner les quelques éléments plus positifs à en ressortir. Il en est ainsi d’une annonce gouvernementale provinciale faite à la mi-mai introduisant un nouveau chapitre au Code de construction[1] visant le rehaussement de l’efficacité énergétique des nouvelles constructions de certains immeubles commerciaux, institutionnels, industriels et résidentiels (voir le décret 486-2020 du 13 mai 2020[2]). Et donc, à compter du 27 juin prochain, les normes seront mises en vigueur et le secteur de la construction bénéficiera d’une période transitoire de 18 mois pour les mettre en place. Bonne nouvelle, oui, mais alors que les concepteurs, les entrepreneurs, les travailleurs et les fabricants doivent se remettre de la pandémie, ils devront parallèlement se familiariser rapidement avec les exigences du nouveau chapitre et leur application.

Le bâtiment étant l’un des secteurs clés pour lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement anticipe, par la mise en œuvre de ces normes, une réduction des frais de consommation d’électricité, en plus d’une diminution des émissions de gaz à effet de serre équivalent à 18 000 voitures par année. Afin d’illustrer, les nouvelles mesures porteront notamment sur la performance thermique des portes et fenêtres, la puissance d’éclairage intérieur et extérieur et l’isolation des murs, des toits et des planchers[3].

Alors que ces mesures occasionneront des coûts de construction estimés à 138 millions $ par année, elles permettront aux exploitants, propriétaires ou locataires d’économiser jusqu’à 20,2 millions $ par année. Serons-nous finalement capables de mieux respirer au Québec ?